🔎 De quoi parle-t-on ?

Avec et depuis la crise COVID, de nombreuses structures ont changé leurs pratiques numériques. Il fallait trouver des outils rapidement pour garder contact, continuer à assurer une vie associative minimale pour traverser la crise.

Une fois la crise passée il est temps d’analyser, de comprendre et de faire des choix pour assurer des conditions de travail, de partage qui conviennent à tou·te·s. Le numérique n’est pas obligatoire, il n’empêche pas les rencontres humaines et il peut être utile à condition d’y réfléchir collectivement.

Il est nécessaire de se poser sur les intérêts, bénéfices, difficultés rencontrées à l’utilisation de ces nouveaux outils (voir fiche dialogue). Chaque outils doit correspondre à :

• des besoins, cas d’usages collectifs posés, discutés et validés collectivement. Attention ! Ces besoins changent, évoluent, se précisent à l’usage d’où les bilans réguliers pour éviter de perdre du monde en route.
• des pratiques numériques clairement partagées : les conditions d’appropriation sont différentes d’une personne à l’autre : freins techniques, psychologiques, temporels...

💡 Rendre visible l'invisible

Vous avez installé un outil, une année est passée, organisez un bilan pour rendre visible l’invisible :

A distance :

• Lancez un questionnaire en ligne (framaforms, framadate)

• Partagez, rendez visible ensuite les résultats à l’ensemble du groupe soit à distance soit en présence lors d’un CA, une réunion d’équipe en présentiel.

En présence :

Point d’attention : privilégiez la vidéo-projection de l’ensemble des actions suivantes pour être sûr de bien se synchroniser avec votre équipe dans cette étape clé de l’appropriation des outils numériques dans votre structure).

1 - Inventaire des outils mis en place pour rendre visible à l’ensemble du groupe (Conseil d’Administration, Equipe salariée, groupe de bénévoles…) l’éventail des outils disponibles. Exemple : c’est parfois à ce moment là qu’on apprend que l’agenda partagé est utilisé fortement par les membres du bureau mais ignoré des autres membres du CA.

2 - Cartographie des productions collectives depuis un an : nombre de visios, les CA disponibles en ligne, les tableaux de post-its, l’agenda partagé, les utilisations de la messagerie instantanée et donc potentiellement les éléments d’amélioration, de facilitation de la vie associative … ou pas !
Exemple : c'est là qu'on découvre parfois qu'on a oublié du monde en route. La e-exclusion guette (voir la fiche e-inclusion)

3 - Retours individuels obligatoires :

• Les freins techniques (peur de l’outils, pas à l’aise pour s’approprier seul·e un nouvel outils, pas à l’aise à l’écrit…)
• les freins psychologiques (peur du numérique, syndrome de l’imposteur·e, exposition à l’autre, virtuel/réel)

Exemple : un cadre de confiance, de transparence et de bienveillance est obligatoire pour que s'expriment peurs, blocages. C'est important de dépasser le "on" et que chacun s'exprime en "je"

4 - Bilan, dialogue et décisions : (par consentement plutôt que consensus)

• du maintien ou non de certains outils
• des moyens pour lever les freins (formation, installation et/ou accompagnement personnalisé
• du test de nouvelles solutions.

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